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mercredi 9 juin 2010

Robert Erwin Howard, Celui qui rêvait...

Title : Robert Erwin Howard, The One who dreamed...

Quelques mots pour vous expliquer les raisons de plus de 3 semaines de silence. J'ai été tout bêtement malade, d'abord atteint d'une rhinopharyngite doublée d'une tracheïte puis d'un virus ( je suppose) touchant les intestins, avec les conséquences que vous pouvez imaginer... La fatigue causée par ces différentes affections combinée à celle liée aux effets secondaires d'un énergique traitement aux antibiotiques m'ont rendu bien incapable de me consacrer à notre hobby et donc d'alimenter ce blog. Les meilleures choses ont cependant une fin, me revoici donc !

A few words to explain a silence more than 3 weeks long. I've been quite simply ill, first suffering from a nasopharyngitis combined with a tracheitis then from some nasty viral bug hitting my bowels with  consequences you can easily picture... The tiredness due to these various ailments plus that linked to the secondary effects of a vigorous antibiotics treatment made me quite unable of having some hobby time and of course writing for this blog. But the best things have an end and I'm back !

Je souhaite donc une chaleureuse bienvenue aux nouveaux membres de ce blog, Zog Zog, Kem et Renaud !

So an hearthy welcome to this blog's new members, Zog Zog, Kem and Renaud !

N'ayant rien à vous présenter sur le front de la figurine, je continue donc la présentation des oeuvres de R.E Howard figurant dans ma bibliothèque. J'ai déjà mentionné Cormac FitzGeoffrey dans des articles précédents. La phrase titre de la préface de François Truchaud suffit à cerner le personnage. "Le plus sauvage d'entre tous", Cormac FitzGeoffrey est le rejeton d'une femme irlandaise du clan des O'Brien et d'un chevalier normand renégat, Geoffrey le bâtard est évidemment rejeté par ses deux familles. Dès lors, il n'y a plus pour lui qu'à plonger dans la guerre et les tueries.Et dieu sait que des tueries il y en a dans les 3 histoires (dont une achevée par Richard.L Tierney) consacrées par Howard à ce personnage. Rarement l'auteur aura été aussi loin dans la description de la violence et de la sauvagerie de l'homme ! Il faut dire que le cadre historique choisi par l'ermite de Cross Plains ne prête guère à l'optimisme puisqu'il s'agit de l'Outremer après la 3ème croisade. La foi a quitté le camp occidental, ne restent, pour les uns,  que l'amertume d'un rêve brisé et pour les autres, les vrais infidèles,l'appât du gain. Alors certes Cormac Fitzgeoffrey n'apparaît que dans 3 nouvelles, mais je les rangerais au niveau de celles parues dans Le Seigneur de Samarcande ou dans Sonya la Rouge, que je vous ai déjà présentés. La quatrième histoire de ce volume est à mon avis plus anecdotique tout en restant très agréable à lire. Les épées rouges de Cathay la Noire narrent les aventures d'un croisé (encore !), Godric de Villehard à la poursuite du royaume chimérique du Prêtre Jean. La dernière nouvelle, Les morts se souviennent, fait clairement partie des oeuvres fantastiques de Howard. Dans un Ouest qu'il connaît intimement, la vengeance peut se poursuivre par delà la tombe ! La sécheresse du ton adopté par REH et la présentation sous forme de plusieurs dépositions en font une oeuvre à ma connaissance unique chez l'auteur. L'angoisse monte implacablement jusqu'à l'ultime phrase, explosive. Une très belle et originale nouvelle de mon auteur favori !

Without anything new on the miniature front, I go on presenting R.E Howard's works which are in my library. I already spoke of Cormac Fitzgeoffrey in previous articles. The title sentence of François Truchaud's foreword is enough to sum up the character. "The wildest of all", Cormac Fitzgeoffrey is the offspring of an irish woman of the O'Brien clan and of a renegade norman knight. Geoffrey the bastard is of course turned down by his two families. Therefore, there's only one way for him, get deep in war and slaughters. And God knows there is a lot of it in the 3 short stories (one being finished by Richard.L Tierney) devoted to this figure by Howard. Seldom has the author gone so far in  describing human kind's violence and viciousness. It must be said that the historical frame chosen by the "Cross Plains ermit" does'nt allow for much optimism, being the Outremer after the third crusade. Faith left the westerners, there's only, for some, the bitterness of a shattered dream and for the others, the true unfaithfuls, the lure of the gold. So it's true that Cormac Fitzgeoffrey only appears in 3 short stories,but you can  rank them alongside those of The Lord of Samarkand or of Red Sonya, which I've already spoken of. The fourth story of this book is, in my opinion, more anecdotic while being quite an enjoyable read. Red Blades of Black cathay recounts the adventures of a crusader (one more!), Godric of Villehard following the trail of the quixotic kingdom of Priest James (sp?). The last short story, Dead remember, belongs clearly to the fantastic side of Howard's works. In a Far-West he intimately knows, revenge can be pursued beyond the grave ! The style's curtness used by Howard and the presentation via several depositions are all making a very unique work from REH, AFAIK. Anguish creeps implacably till the last sentence, explosive. A wonderful and unique short story from my favourite author !

jeudi 11 mars 2010

Et pour quelques bouquins de plus... ( And for a couple books more... )

Encore trois livres de Howard à rajouter aux fruits de mes fouilles bibliothécaires. Je vais faire bref, ces trois là ne sont pas indispensables, même s'ils restent plaisants à lire, bien entendu. Dennis Dorgan aurait pu s'appeler Steve Costigan tant les similitudes sont nombreuses entre les deux personnages. François Truchaud ne dit d'ailleurs pas autre chose dans son introduction. A noter cependant que la couverture de Nicollet contredit quelque peu l'humour que l'on peut retrouver dans les picaresques aventures de ce marin boxeur.

Three other Howard's books to be added to the result of my bibliothecary excavations. I'll make it short, these three are not essential, while being quite enjoyable to read, of course. Dennis Dorgan could have been named Steve Costigan, as there are so many similarities shared by the two characters. Besides, François Truchaud doesn't say something else in his introductory words. It should be noted however that the cover art work is somewhat contradictory with the humourous tone of the rowdy adventures of this boxing sailor.
Vulmea le Pirate Noir est un autre personnage de REH créé pour trouver de nouveaux débouchés à son abondante production. Là encore, le héros pourrait être remplacé par un autre personnage howardien. Ce qu'a fait Sprague de Camp lorsqu'il utilisa la trame de deux des récits de ce volume pour ajouter de nouvelles histoires à la saga de Conan.

Vulmea The Dark Pirate (sp?) is another character created by REH to find new markets for his abundant production. Again, the hero could be replaced by another "howardian" character . This was done by Sprague de Camp when he used the frame of two stories in this volume to add new tales to the Conan saga.

Le Manoir de la terreur est un autre recueil de nouvelles fantastico-policières dans le style de celles présentes dans Le Chien de la Mort ou de La Main de la Déesse Noire, que je vous ai déjà présentées.

The Manor of Dread is another collection of new fantastic / police short stories in the style of those present in The Hound of Death (sp?) or The Hand of the Black Goddess (sp?), I've already submitted here.

Blood Pact par Dan Abnett est un autre ouvrage pouvant être classé dans la catégorie des non indispensables mais agréables à lire. Il s'agit du douzième tome des aventures du Colonel-Commissaire Gaunt et de son régiment, le Premier et Unique de Tanith. Ce qu'il y a d'intéressant chez Abnett, c'est la profusion de détails qui rendent crédible le 41ème millénaire dans lequel évoluent ses personnages. Et aussi les libertés qu'il sait prendre, dans l'intérêt de la cohérence de son récit, avec le "fluff" officiel de Games Workshop. Mon exemplaire est en anglais, mais pour ceux que cela intéresserait, la série est traduite par la Bibliothèque interdite.

Blood Pact by Dan Abnett is another book that could be classified as non essential but enjoyable. This is the twelfth volume of the adventures of Colonel-Commissar Gaunt and his regiment, the Tanith First and Only. What is interesting in Abnett is the profusion of details that make credible the 41st millennium in which his characters evolve. And he also knows when to take liberties in the interest of consistency of his narrative, with the official Games Workshop "fluff". My copy is in English, but for those interested, the series is translated by the Bibliothèque Interdite.

Tout autre chose maintenant avec Model Masterclass volume 1 édité par Forge World. L'auteur, Phil Stutcinskas fait  maintenant partie du staff FW, mais auparavant écumait la scéne du modélisme militaire, ayant notamment remporté le Best Of Show de l'Euromilitaire 2006 avec ceci (d'autres photos ici ) :

Something completely different now with Model Masterclass Volume 1 published by Forge World. The author, Phil Stutcinskas now part of the FW staff, but formerly skimmed the military modelling scene , including having won the Euromilitaire 2006 Best of Show in  2006 with this (more pictures here):

Nous sommes donc en présence de quelqu'un qui connaît ce dont il parle en matière de modélisme de véhicules et qui nous fait partager ses secrets de fabrication par des pas-à-pas superbement illustrés. S'agissant néammoins d'un "Masterclass", un certain savoir-faire est présupposé de la part du lecteur. Un ouvrage que je vous recommande donc chaudement mais malheureusement réservé aux anglophones...

We are therefore with someone who knows what he is talking about speakinf of of vehicle models and who shares his secrets with lavishly illustrated step-by-steps. As nonetheless a "Masterclass", a certain know-how is supposed from the reader. A book I recommend you warmly, but unfortunately restricted to english spoken readers ...


mercredi 3 février 2010

Tempus Fugit...

Locution latine dont je ne garantirais pas l'exactitude, faisant appel à de lointains souvenirs scolaires.Peu de choses à signaler sur le front hobbyistique si ce n'est la mise en route d'un inquisiteur chasseur de démons, qui ne rentre pas dans un projet précis mais qui pourra toujours servir dans notre campagne de Dark Heresy. J'avais tout simplement envie de changer de style de figurine. J'en profite pour tester de nouvelles techniques de peinture. J'ai sous-couché en noir, puis vaporiser successivement aux bombes Army painter leather brown et skeleton bone et ce de manière de plus en plus zénithale. Fausse bonne idée, car comme vous pouvez le constater, l'aspect graineux est très marqué, même si à distance de jeu cela ne se remarque que peu. les couleurs sont posées avec un emploi massif de médium mat.Là par contre, je suis satisfait de la facilité avec laquelle j'obtiens de bons fondus. Bref, pour le prochain essai, je ressortirai mon aérographe.
Comme promis dans un précédent billet, je reviens sur les motifs chronophages qui expliquent en partie mon récent manque de productivité en matière de peinture de figurines, à savoir les livres et les DVD.
Je continue la relecture des oeuvres de Howard puisées dans ma bibliothèque. 4 ouvrages consacrés aux histoires de boxe. Poings d'acier reprend une partie des histoires "sérieuses" que REH y a dédiées. les 3 autres relatent les aventures de Steve Costigan, marin et champion poids lourds du Sea Girl. Une histoire, un port, un combat. C'est du Howard, ça se laisse donc lire. Avec plaisir même, lorsque l'auteur évoque les rapports du héros avec son bouledogue Jim, le "Gentleman de Dublin". A part ça, même si l'on sent que Howard a pris du plaisir en écrivant ces nouvelles, on reste dans le domaine de l'historiette mineure, à mon humble avis bien entendu.
J'y vois en plus peu d'utilité pour notre hobby, à part pour les Rois du Ring ou pour ce jeu de chez Two Hours Wargames.
Il n'en va pas de même des trois ouvrages suivants. Kirby O'Donnell, tout d'abord. Vous vous rappelez de Francis Xavier Gordon alias El Borak ? Eh bien changez la couleur de ses cheveux et de ses yeux et vous avez devant vous Kirby O'Donnell. Mais comme toujours avec Two Gun Bob, la description du héros passe loin derrière le récit. Et en plus quand celui-ci se déroule en Afghanistan... Bref, pulpistiquement hautement recommandé.
La route d'Azraël nous ramène au temps des croisades, dans la lignée de Cormac Fitzgeoffrey, volume que je compte relire prochainement. L'Orient fascinant autant que dangereux, le fracas des batailles et le Destin, toujours, réduisant en poussière la vanité des hommes.
Enfin Sonya la Rouge. Trois longues nouvelles composent ce volume dont  celle éponyme dont j'aurais préféré que l'éditeur conserve le titre original, L'ombre du Vautour. Le siège de Vienne en 1529, la folie meurtrière des hommes, un superbe méchant (Mikhal Oglü ) et la seule apparition de Red Sonya dans une nouvelle de Howard, à ma connaissance et contrairement à ce que les multiples comics consacrés à ce personnage pourraient laisser croire. Une autre perle de ce volume est la nouvelle titrée Les cavaliers de L'Armaguedon, avec deux magnifiques personnages Baïbars la Panthère et Cahal le Rouge, roi d'Irlande déchu. Encore une fois Howard plonge dans l'Histoire en un songe éveillé et ses récits sonnent comme ceux de l'un des témoins des faits relatés. J'arrêterai là, je ne peux que vous inciter à vérifier si Bragelonne a édité ou éditera ces merveilleux récits.
En dernier lieu, j'ai visionné le petit cadeau que je m'étais fait pour Noël, à savoir l'intégrale de la série Rome. Ce n'est pas à mettre devant tous les yeux, c'est gore, c'est cru mais j'ai beaucoup aimé, notamment parce que le récit est placé du point de vue de deux romains "ordinaires" et que l'accent est porté sur la vie quotidienne au temps de Jules. Oui Jules-César, mais que voulez-vous, à lire Astérix il en reste des séquelles.
Du coup j'ai ressorti un autre jeu de Two Hours Wargames, même si celui-ci correspond plus au film Gladiator.
Question subsidiaire, mes chroniques littéraires et maintenant audiovisuelles vous semblant-elles d'un quelconque intérêt dans le cadre de ce blog ?

mercredi 6 janvier 2010

L'année du nain

Je vous en parlais dans mon dernier billet. Certains membres éminents de la blogosphère ont lancé l'idée que 2010 soit placée sous le signe du nain. Vous pouvez notamment aller voir chez Le Psilète , Le Tsar, et chez Sebastofigs, qui a défini le règlement de cette GAPOOY ( Global Auto-Prise D'Otage Of The Year ). Pour le concept d'auto-prise d'otage, voir ici . Il était évident que je ne pouvais laisser passer cette occasion de m'enchaîner à ma table de peinture ! Je déclare donc officiellement participer à cette sôterie. Mon projet consistera à agrandir ma force Grymn, que j'avais déjà pu vous montrer .
The Grymn Force Project pour lui donner son nom ( un peu ronflant, non ?), vient de mon souhait d'utiliser les superbes figurines sculptées par Kevin White dans des parties de 5150 ou Combat Reaction 3, les jeux produits par Two Hours Wargames. La structure de cette force étant la suivante :
- Une escouade est composée de 2 groupes de combat et d'un groupe de support/commandement. Un groupe de combat comprend 6 membres dont 1 sous-officier (caporal), 1 lance-grenade, 1 LMG et 3 soldats. Le groupe de support/commandement comprend un sergent, 1 lance-missile, 1mitrailleuse lourde et 2 armes d'assaut. Chaque groupe dispose de son propre transport de troupe, dont l'équipage est constitué d'un chauffeur et d'un radio.
- 2 escouades forment une section, à laquelle s'ajoute un groupe de commandement formé d'un lieutenant, un spécialiste communications, un chauffeur et un garde du corps pour le lieutenant. Le tout embarqué dans un véhicule léger.
Mon projet est donc de réaliser une telle section, à laquelle viendraient s'ajouter divers groupes, disponibles au niveau du bataillon : infanterie lourde, snipers, spécialistes reco, etc... Ceci dit je n'espère pas finir tout cela cette année, on essaiera déjà d'atteindre les 50 marius fixés par la règle de cette GAPOOY, en commançant par les véhicules de la première escouade. J'ai déjà acheté ceux-ci chez Old Crow ( voir ici ).
Comme il n'y a pas de vrai billet sans photos, j'embraye sur mes dernières lectures. J'ai continué de puiser dans ma réserve howardienne avec La Main de la Déesse Noire. 3 longues nouvelles où planent à nouveau les ombres menaçantes du péril jaune et des horreurs de l'Orient. Bref du bonheur sous forme pulpesque, directement transposable dans Chaos of Cairo ou .45 Adventures pour ne citer que ces jeux.
La Flamme de la Vengeance regroupe 7 nouvelles de "l'ermite de Cross Plains", dont 2 concernent des héros disposant de leurs propres recueils, Solomon Kane et Steve Harrison. La dernière nouvelle, Le fantôme au chapeau de soie est très originale dans l'oeuvre de Howard, puisque les héros sont des enfants et est marquée par l'humour de la narration.
Coeur du Monde, de Henry Rider Haggard, est un livre qui prenait la poussière tout en haut d'une de mes bibliothèques et que je ne me souvenais pas avoir lu. Au bout d'une trentaine de pages, j'ai rapidement compris pourquoi. J'ai rarement lu un ouvrage plus pénible, dont le style oscille entre le grandiloquent et le larmoyant. Pourtant avec comme sujet une civilisation perdue au fond de la jungle sud-américaine, il avait tout pour plaire ! Est-ce la faute de l'auteur ou de la traduction, toujours est-il que j'ai rapidement abandonné ce pensum. J'hésite maintenant à entamer la lecture des autres ouvrages du même auteur dont je dispose, dont le très connu "Les mines du roi Salomon".
Enfin, "Setting the East ablaze" par Peter Hopkirk, narre la tentative menée par les Bolsheviks à la tête d'une Russie hésitant encore entre le rouge et le blanc, d'exporter la révolution vers l'Est en vue de faire basculer l'Ouest. et plus précisément l'affrontement souterrain avec la Grande-Bretagne via ce qui était encore l'Inde coloniale. C'est écrit dans un anglais très accessible, cependant je ressens un léger ennui à cette lecture, malgré l'intérêt que je porte à ce sujet. Maintenant je n'ai pas encore atteint les pages traitant d'un certain baron fou...

lundi 21 décembre 2009

Suite de la présentation de mes lectures récentes. Le chien de la mort est un recueil de nouvelles fantastiques de Howard, au nombre de 8. Sans être désagréable à lire, l'ensemble n'est pas, à mon humble avis, un grand cru dans l'oeuvre de R.E.H.
Il en va tout autrement des nouvelles contenues dans Le Seigneur de Samarcande et particulièrement de celle qui donne son titre au volume ! Tout simplement l'une des meilleures écrites par Two-Gun-Bob, toujours à mon avis bien entendu. Réédité par Bragelonne, je ne saurais trop vous recommander de vous précipiter dessus, pour autant que vous appréciiez l'ambiance crépusculaire que, parfois, Howard pouvait donner à ses récits. A noter encore une fois, la magnifique couverture de Nicollet.
Territoire interdit par Dennis Wheatley, premier volume des aventures du Duc de Richeleau, nous emmène au pays des soviets. La référence au célèbre album de Tintin n'est pas gratuite, car le trait y est aussi caricatural. J'avais conservé un excellent souvenir des Vierges de Satan du même auteur et second volume des aventures du sémillant duc, là j'ai dû me forcer pour terminer. Très dispensable, donc.
Tout autre chose maintenant, je me suis procuré chez l'excellente boutique online Ludikbazar, les règles d'Hollow Earth expedition en version française, jeu de rôle dans l'univers Pulp. Un rapide survol des règles laisse entrevoir un bon potentiel... A ce jour 2 suppléments ont été traduits en français, l'écran de jeu et Les secrets de la surface. Un troisième supplément, celui-ci en anglais, détaille le continent caché de la terre creuse. Bref de belles et nombreuses heures de jeu en perspective.
Plus de 2 semaines depuis le dernier billet ! Il faut dire que la période fut quelque peu bousculée, aussi bien du point de vue professionnel que personnel. Bref, je n'ai peint que 2 figurines pendant tout ce temps, mes premiers chiens pour ma bande de Mordheim, enfin plutôt des chiens-loups. Et en plus il faudra que je retouche les socles, ce sera peut-être l'occasion de refaire une photo de meilleure qualité. Satanée dominante bleue due à la reflexion de la lumière sur la neige !
Par contre, le bon côté des gardes de nuit, c'est qu'on a le temps de lire. J'en ai profité pour continuer mon voyage vers le côté Pulp de ma bibliothèque. El Borak le redoutable est le second volume des aventures de celui-ci. 2 des 3 nouvelles se déroulent dans les paysages désertiques de l'Arabie telle que rêvée par Howard, d'où la couverture de Jean-Claude Nicollet.
Troisième volume de la saga de Francis-Xavier Gordon, El Borak le magnifique et le retour à l'afghanistan pour une très longue nouvelle, presque un roman en fait. Le Grand Jeu entre la Russie et la Grande-Bretagne en toile de fond, la secte des assassins et un superbe méchant. Encore une foule d'idées utilisables dans n'importe quel jeu traitant du thème Pulp.
Enfin El Borak l'éternel, dernier volume de cette tétralogie dont la particularité est qu'aucune des 11 nouvelles le composant n'a de fin ! En fait il s'agit de récits laissés inachevés par Howard, parfois au milieu d'un mot...
Certaines nouvelles datent de l'adolescence de R.E.H et cela se sent, je pense notamment au voyage de Khoda Khan. Pour d'autres on regrette qu'elles n'aient pas été terminées, mais cela nous laisse le plaisir d'imaginer la suite et la puissance d'évocation de Howard est toujours impressionnante même en une page et demie.
A très bientôt pour la suite de ma chronique littéraire :)

jeudi 3 décembre 2009

Pulp un jour, Pulp toujours !

Encore une fois presque 10 jours sans billet, toutes mes excuses à mes fidèles lecteurs ! Néammoins, la preuve que je ne suis pas resté trop inactif sur le front du hobby vient avec la photo ci-dessous. Encore une série de figurines Pulp, 3 Copplestone et 2 Foundry, figurines que je ne me lasse pas de peindre au point d'en laisser un peu de côté ma bande de Répurgateurs.
 
Suite à mon précédent billet portant sur le choix d'une règle pour enfin jouer avec ces figurines, je me suis procuré Where Heroes Dare ! de chez Iron Ivan Games, un premier survol de l'ouvrage me laisse penser que je vais utiliser ces règles pour mes premiers pas dans l'univers du jeu Pulp. Ceci dit il y a un élément qui y manque de façon flagrante, les dinosaures ! Qu'est ce que c'est qu'un jeu Pulp sans dinos ?!
Du coup, je suis aller exhumer quelques vieux bouquins qui prenaient injustement la poussière dans les tréfonds de ma bibliothèque. Trois recueils de nouvelles du grand Robert Ervin Howard, tous trois parus chez NéO dans les années 80. Les deux premiers regroupent les enquêtes de Steve Harrison, le détective "chargé de faire régner l'ordre et la loi dans River Street, le quartier oriental, lieu géométrique de toutes les terreurs" selon les mots de François Truchaud, le remarquable traducteur. Société Tong, étrangleurs mongols, druses fanatiques, levantins interlopes se bousculent et s'entre-tuent dans un rythme effréné, dans la plus grande tradition du Péril Jaune.
 
Autre grand héros howardien, El Borak, alias Francis-Xavier Gordon, " américain originaire d'El Paso, Texas, et maintenat soldat de fortune, depuis des années, en Afghanistan et dans les endroits les plus reculés du monde" selon les propres mots de R.E.H. El Borak l'invincible est le premier des 4 volumes que les éditions NéO consacrèrent à ce personnage et dans ce seul premier tome abondent déjà à foison les idées de scénarios. La simple évocation de Yolgan la cité interdite, demeure des Khirgizs noirs adorateurs du diable ou de la vallée perdue d'iskander suffira je pense à vous faire apprécier le potentiel pulpo-ludique de ces ouvrages. Reste que ceux-ci sont depuis bien longtemps difficiles à trouver, même si j'en vois parfois passer chez Amazon. Il semble heureusement que Bragelonne ait repris le flambeau, ayant fait récemment paraître Bran Mak Morn, l'intégrale de Solomon Kane ou le Seigneur de Samarcande, recueils qui furent également édités chez NéO et dont je vous parlerai peut-être un jour, si vous êtes sages...